Last days in Rio J+154/155

C’est samedi et au Brésil le plat traditionnel de ce jour c’est la Feijoada. Nous quittons l’appartement en quête de ce repas un peu tard après s’être occupés des diverses tâches administratives. Nous trouvons notre bonheur sur la place du quartier. La feijoada est un plat à base de haricots rouges, riz, farine de manioc crue (on dirait du sable), couve (chou portugais) et viande de porc (poitrine, travers, pieds, oreilles,…). Ce n’est pas mauvais mais ce n’est pas non plus la découverte culinaire du siècle. Après cela, on craque une nouvelle fois pour la glace au Nutella qui avait ravie nos papilles quelques jours plus tôt. L’émerveillement gustatif est à nouveau au rendez-vous ! On se balade dans le quartier et on décide de se poser pour un moment lecture près de la plage de Botafogo ou un match de foot local se dispute sur le sable. A la tombée de la nuit, on décide de profiter d’une dernière soirée sur la plage de Copacabana. En chemin on rencontre un groupe du quartier qui déambule pour le carnaval, bien festif ! On s’assoit sur la plage quand le soleil se cache à peine en sirotant une caipirinha. Encore un moment suspendu dans le temps dont on se délecte… On marche le long de la plage en direction de ce qui ressemble fortement à une fête. Musiciennes sur scène, jeunes et moins jeunes qui se déhanchent. On ne s’était pas trompés : l’ambiance est top. On profite de quelques airs de samba avant de rentrer affamés. On termine alors cette super journée avec une pizza et quelques bières.

C’est déjà notre dernière journée à Rio… On est triste forcément parce qu’on était ici comme en vacances et que Carlos nous a reçu comme des rois. Nous tenons vraiment à le remercier de tout cœur pour sa bonne humeur, ses conseils, son aide et ses petits déjeuners incroyables. Nous sommes ravis d’avoir nourri chaque matin avec de la banane en bouillie les oiseaux du quartier et aussi un petit singe !!! On commence la journée au marché hebdomadaire de la place Général Osario, où les artisans viennent exposer leurs créations. Il y a aussi des souvenirs et un maximum de babioles : tout pour me ravir et faire rager Thomas (hahaha). Après avoir craqué pour deux paréos et quelques bracelets (seulement), on va se poser sur la plage d’Ipanema à quelques encablures. On n’avait pas encore profité d’un moment sur la plage en plein jour et pour cause, la chaleur y est insupportable. Heureusement, on trouve un parasol de libre pour nous abriter pendant une petite sieste. On ne pouvait pas partir de Rio sans se baigner au moins une fois alors voilà qui est fait. Les vagues sont incroyablement puissantes et je l’ai constaté à mes dépends… A peine rentrée dans l’eau, je me suis faite fouettée par une vague puissante et me suis retrouvée les quatre fers en l’air avec le maillot plein de sable. Thomas regrette vraiment de ne pas avoir filmé cette scène digne de vidéo gag. On déjeune avant de rejoindre le centre-ville pour profiter une dernière fois du carnaval. Malheureusement, nous arrivons trop tard, la fête devait avoir eu lieu le matin même. Qu’à cela ne tienne, nous optons tout de même pour une caipirinha dont une à la fraise. On se promène et on se pose finalement aux pieds des escaliers de Selaron. Nous avions commencé notre séjour par arpenter ces escaliers, comme cela la boucle est bouclée. On rentre à l’appartement où Carlos nous attend avec un succulent diner, décidemment des hôtes comme cela, on n’en croise pas tous les jours. Nous sommes ravis d’avoir posé nos sacs chez lui. On ne se couche pas trop tard (ou presque) car le réveil sonne à 3h du matin.

It is Saturday and in Brazil the traditional dish of this day is the Feijoada. We leave the apartment and look for this meal even if it was already a little late since we had to take care of various administrative tasks. We find our happiness in the square of the district. The feijoada is a dish made with red beans, rice, raw cassava flour (looks like sand), couve (Portuguese cabbage) and pork (chest, cross, feet, ears ...). This is not bad but it is not the culinary discovery of the century either. After that, we take again the Nutella ice cream that had delighted our taste buds a few days earlier. The gustatory amazement is again at the rendezvous! Then, we walk around in the neighborhood and decide to take a moment for reading near the beach of Botafogo where a local game of football is disputed on the sand. At nightfall, we decide to enjoy a last evening on the beach of Copacabana. On the way we meet a group of the neighborhood who wanders for the carnival, very festive! We sit on the beach when the sun is almost gone sipping a caipirinha. Another delightful moment suspended in the time ... We walk along the beach in direction of what looks like a party. Musicians on stage, young and not so young who sway. We were not mistaken: the atmosphere is great. We enjoy some samba tunes before we coming back home hungry. We finish this great day with a pizza and a few beers.

It is already our last day in Rio ... We are sad because those last days were like vacation in vacation and Carlos has received us like kings. We really want to thank him wholeheartedly for his good humor, his advice, his help and his incredible breakfasts. We are also delighted to have fed every morning with banana porridge the birds of the neighborhood and also a small monkey! We start the day at the weekly market of the General Osario square, where artisans come to exhibit their creations. There are also souvenirs and a lot of trinkets: everything to delight me and make Thomas crazy (hahaha). After having bought two pareos and some bracelets (only), we land on the beach of Ipanema very close to the market. We had not yet enjoyed a moment on the beach in broad daylight and for good reason, the heat there is unbearable during the day. Fortunately, there is a free parasol to shelter us for a little nap. We could not leave Rio without bathing at least once. The waves are incredibly powerful and I have seen it at my own expense ... As soon as I get into the water, I was whipped by a powerful wave and found myself four irons in the air with the jersey full of sand. Thomas really regrets not having filmed this scene worthy of video gag. We grab lunch before heading to the city center to enjoy the last carnival. Unfortunately, we arrived too late. The party had to be held the same morning. Nevertheless, we opt for a caipirinha, including a strawberry one. We walk and we finally land at the foot of the stairs of Selaron. We had begun our stay by pacing these stairs, as the loop is buckled. We go back to the apartment where Carlos is waiting for us with a succulent dinner, decidedly we do not meet hosts like this every day. We are delighted to have placed our bags at Carlos’ home. We do not go to bed too late (or almost) because the alarm clock sounds at 3am.