Death road J+164
- Barbara & Thomas
- 14 mars 2017
- 5 min de lecture
Nous voilà parti pour la descente de la route de la mort en VTT, la route la plus dangereuse au monde... Cette route reliant La Paz à Corioco est fermée depuis 2006, une nouvelle route beaucoup plus sûre ayant été construite. Will notre guide nous retrouve à l’entrée de notre auberge et nous avons la bonne surprise d’apprendre que nous sommes les deux seuls clients de la journée. Nous avons donc un guide et un chauffeur pour nous tous seuls. Ils nous emmènent au dépôt pour essayer l’équipement et là encore nous sommes très content : les protections, les casques et les vélos sont de très bonnes qualités. Après un petit déjeuner sur place, on prend la route et nous rendons sur les hauteurs de La Paz. Une fois au point de départ (4’700m), le temps n’est pas excellent. La brume recouvre tout le paysage et il fait froid. On s’équipe donc chaudement et Will nous fait le briefing de départ. Avant de partir, on verse un peu d’alcool à 90° par terre pour Pachamama (la terre mère), un peu sur le vélo pour nous protéger des chutes et on en boit une lichette pour se donner du courage. Nous enfourchons nos vélos et c’est parti pour les 23 premiers kilomètres le long de la nouvelle route pour se faire la main avec les vélos. Le chauffeur nous suit tout au long du parcours pour fermer la marche et nous assister en cas de problème. On s’arrête de temps en temps et Will nous montre les carcasses des bus en contrebas de la route : ce n’est visiblement pas une légende et on se rend alors bien compte du danger ! On attaque les choses sérieuses après un snack copieux et quittons le bitume pour un chemin de terre. Au début le chemin est large et pas trop accidenté même si le précipice sur notre gauche est toujours présent. Cependant, après quelques kilomètres, il y a des endroits très étroits, des épingles et des chutes d’eau qui tombent sur le chemin le rendent très glissant. On passe aussi d’autres passages plus costauds avec de grosses pierres et un peu plus de pente. Will et Thomas m’attendent un peu mais pas de chutes à déplorer à la fin du parcours, c’est l’essentiel ! Juste avant notre dernier stop, j’ai tout de même réussi à casser ma chaine, je ne sais pas trop comment d’ailleurs. Will et Thomas ont réussi à la réparer pour que je termine le parcours. C’est là que l’on apprend la terrible nouvelle : un des bus qui suivait un groupe d’une autre compagnie le long de la route accidentée est tombé dans le ravin. On n’a aucune nouvelle concernant le chauffeur, seule personne à bord. Cette route porte malheureusement bien son nom… On arrive finalement au bout des 64km et 3’200m de dénivelé négatif. J’ai les bras et les mains en compote ! Le chauffeur nous rejoint, on range les vélos et les équipements puis direction le déjeuner dans un hôtel avec piscine : buffet a volonté. Le ventre plein, on nous ramène jusqu’à Yolosita le village le plus proche pour que l’on puisse prendre un mini bus pour Coroico. Il s’agit un village un peu plus sur les hauteurs depuis lequel on peut effecteur quelques petites randonnées. On trouve sur place un hostel pas très cher mais malheureusement la chambre sent l’humidité… Je suis complètement exténuée, comme rarement je l’ai été. Heureusement après une petite sieste, Thomas me traine jusqu’à une pizzeria tenue par une française. Nous nous sommes régalés avec sa pizza quatre fromages au roquefort !
After an early wake up, we are on our way to the descent of the road of death in mountain bike, the most dangerous road in the world ... This road linking La Paz to Corioco is closed since 2006, a new road much safer having been built. Will, our guide, find us at the entrance of our hostel and we are pleasantly surprised to learn that we are the only two customers of the day. So we have a guide and a driver for us. They take us to the depot to try the equipment and again we are very happy: the protections, the helmets and the bikes are in very good conditions. After a breakfast on the spot, we take the road and go on the heights of La Paz. Once at the starting point (4'700m), the weather is not excellent. The mist covers the whole landscape and it is cold. After getting warm by putting several layers of clothes and Will makes us the safety briefing. Before leaving, the tradition wants us to pour a little alcohol at 90 ° on the ground for Pachamama (mother of earth), a bit on the bike to protect us from a fall and we drink a little to give ourselves courage. Then, we took our bikes and start the first 23 kilometers along the new road to get hands with the bikes. The driver follows us along the route to close the walk and assist us in case of prob. We stop from time to time and Will shows us the carcasses of some buses below the road: it is obviously not a legend and we realize the danger! We attack serious things after a hearty snack and leave the paved road for a dirt road. At first, the path is wide and not too rough even if the precipice on our left is always present. However, after few kilometers, the road get very narrow and pins & waterfalls made it very slippery. We also pass other hard passages with big stones and a little more slope. Will and Thomas await me a little but, at the end, no falls has to be deplore it's the essential! However, just before our last stop, I still managed to break my chain, I do not know how but it breaks in half. Will and Thomas managed to fix it for me that I can finish the day. Just before leaving we hear a terrible news: one of the bus that followed a group of another company along the death road fell into the ravine. We have no news about the driver, the only person on board. This road is unfortunately well named ... We finally reach the end of the 64km and 3'200m negative level. My arms and hands are like jelly! The driver joins us, we store the bicycles and the equipment in the bus and took the direction of the lunch in a hotel with swimming pool: all you can eat buffet. The belly full, we are taken back to Yolosita, the nearest village, so that we can take a mini bus to Coroico. It is a village a little more on the heights from which we can make few small hikes. We found on the spot a hostel not very expensive but unfortunately the room smells damp ... I am completely exhausted, as rarely I have been. Fortunately after a nap, Thomas drags me to a pizzeria run by a French girl. We enjoyed our pizza with four cheeses in Roquefort!
*** désolés, nous n'avons pas encore nos photos de la route de la mort, l'agence ne nous les a toujours pas transmises... ***
*** sorry, we do not have our pictures of the death route yet, the agency has still not sent us ... ***



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