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Kampot J+308/309

  • Barbara & Thomas
  • 6 août 2017
  • 7 min de lecture

Le bus vient nous chercher le matin et nous amène jusqu’à la ville de Kampot qui est seulement à 2h de route. Une fois arrivé, nous prenons un petit déjeuner et trouvons une auberge pour poser nos sacs. Kampot n’étant pas bien grand, le tour de la ville est assez rapide mais cela suffit pour nous rendre compte que la vie y est plus agréable qu’à Sihanoukville. Il y a des cafés et des petits restaurants qui bordent les rues plutôt propres et il y a même une statue de durian. Il s’agit de ce fruit à l’odeur et au gout très particulier dont on vous avait déjà parlé. Les locaux adorent ce fruit mais on ne sait pas trop pour quelle raison. On tombe sur une librairie atypique qui ne possède que des livres d’occasion mais dans toutes les langues étrangères (ou presque) : anglais, allemand, français, italien, russe, norvégien, danois… On saute sur l’occasion pour choisir deux livres que l’on commence à lire tout de suite. Il y a un espace lecture cocooning où l’on se sent un peu comme à la maison et les muffins sont à tomber par terre. L’après-midi défile sans que l’on ne s’en rende compte et c’est la demoiselle de l’accueil, en annonçant la fermeture de la boutique à 18h, qui nous sort de cette léthargie. On achète deux ouvrages pour $8 même si on en a déjà lu plus de la moitié. Le principe de cette librairie est top : tous les livres sont à $4 pièce sauf ceux de moins de 150 pages qui sont à $3 et ceux de plus de 500 pages à $5. Si on amène un livre, on peut en avoir un à moitié prix et si on en amène deux, on peut en prendre un gratuitement. Ainsi la libraire s’enrichit d’ouvrages petit à petit. Il n’est pas encore l’heure du diner mais comme nous n’avons pas déjeuné, nous nous dirigeons vers un restaurant italien bien noté. En réalité, il s’agit d’un restaurant en bord de route avec quelques planches pour faire des tables avec des tôles en guise de toiture. Le chef, qui fait aussi le service, est un italien qui en rajoute un peu avec son accent et expressions mais les pizzas et les plats de pâtes sont vraiment délicieux (surtout les tagliatelles pesto et fromage bleu).


Le lendemain matin on file dans une boulangerie repérée la veille. A la vue des viennoiseries, nous salivons d’avance. Pendant quelques instants, nous avons presque oublié que l’on est au Cambodge. Notre petit déjeuner se compose de viennoiseries, jus d’orange frais et de tartines de pain frais beurrées. On entend souvent dire que la gastronomie française est exceptionnelle… Et bien, je crois que l’on a rarement plus conscience de ça que lorsque l’on passe plusieurs mois loin de son pays. C’est le ventre bien plein que l’on grimpe sur le scooter loué pour la journée. Vous vous dites surement que ça devient une habitude mais cela coute si peu cher comparé à un tuk tuk et on est totalement libre. C’est parti pour la « Bokor Hill Station » dans la montagne à quelques kilomètres de la ville. Quand on observe le tracé sur le GPS on prend un peu peur car à 40 km. Une fois au pied du col, on est surpris de trouver un route en parfait état. Le péage pour y accéder en est surement la raison. On croise un grand nombre de motard venus s’exercer et faire le plein de sensations fortes. Inutile de vous dire que Thomas les observe avec envie. Je crois qu’il ne se passe pas un jour sans qu’il ne pense à ses motos qui l’attendent en France. On arrive au sommet, la température a chutée mais le soleil est encore avec nous. La cascade la plus célèbre du parc est très jolie. C’est le lieu de rendez-vous des familles en ce dimanche midi pour un pique-nique. On se pose au bord de la rivière pour lire un peu mais nous sommes chassés par une averse. Une fois l’averse passée, nous reprenons le scooter mais les conditions météo se dégradent : un brouillard si dense que l’on ne voit pas à 10 m devant nous. On s’arrête tout de même pour voir (ou apercevoir) une ancienne église catholique abandonnée. Dans la brume, cet édifice donne la chair de poule. Un peu plus loin, nous visitons encore un temple mais nous décidons de rentrer car le brouillard ne nous permet pas de profiter des paysages. Au fur et à mesure de la déscente, le ciel se dégage et on retrouve le soleil. De retour en ville, il est déjà le milieu d’après-midi et on a les crocs. Nous déjeunons avant de passer le reste de l’après-midi dans la fameuse libraire de la veille. Nous terminons les livres empruntés la veille et les échangeons pour deux autres. Le soir venu, je m’offre un moment détente au spa (massage traditionnel khmer) et une pédicure, le tout pour 9€ ! Je retrouve Thomas et nous partons diner vers 22h. La soirée est agréable et nous rentrons nous coucher pour passer notre dernière nuit sur Kampot.


The bus picks us up in the morning and takes us to the town of Kampot which is only 2 hours drive. Once we arrive, we have breakfast and find a hostel to put our bags. Kampot is not very big, the tour of the city is fast enough but it is enough to realize that life there is more pleasant than in Sihanoukville. There are cafes and small restaurants that line the streets rather clean and there is even a statue of durian. It is about this fruit with a very special smell and taste that you were already told. The locals love this fruit but we do not know for what reason. One finds an atypical bookstore that has only used books but in almost all foreign languages: English, German, French, Italian, Russian, Norwegian, Danish ... We jump on the occasion to choose two books Which one begins to read right away. There is a cocooning reading area where you feel a bit like home and the muffins are to die for. The afternoon passes unnoticed and it is the young lady of the reception, announcing the closing of the shop at 6 pm, which takes us out of this lethargy. We buy two books for $ 8 even if we have already read more than half. The principle of this bookstore is top: all books are $ 4 each except those of less than 150 pages that are $ 3 and those of more than 500 pages at $ 5. If you bring a book, you can get one for half price and if you bring two, you can get one for free. Thus the bookseller was enriched with works little by little. It is not yet time for dinner but as we have not lunch, we are heading towards a well-noted Italian restaurant. In reality, it is a roadside restaurant with some planks to make tables with sheets as a roof. The chef, who also serves, is an Italian who adds a bit with his accent and expressions but the pizzas and pasta dishes are really delicious (especially tagliatelle pesto and blue cheese).


The next morning we go to a bakery spotted the day before. At the sight of the viennoiseries, we salivate beforehand. For a few moments, we almost forgot that we are in Cambodia. Our breakfast consists of Viennese pastries, fresh orange juice and fresh buttered bread toasts. We often hear that French gastronomy is exceptional ... Well, I think that one is rarely more aware of that than when one spends several months far from his country. It is the full belly that we climb on the scooter rented for the day. You surely say that it becomes a habit but it costs so little compared to a tuk tuk and it is totally free. We left for the "Bokor Hill Station" in the mountain a few kilometers from the city. When you observe the track on the GPS you take a little scary because at 40 km. Once at the foot of the pass, we are surprised to find a road in perfect condition. The toll for access is surely the reason. There are a lot of bikers coming to practice and fill up with thrills. Needless to say, Thomas watches with envy. I believe that one day he does not think of his motorcycles waiting for him in France. We arrive at the summit, the temperature has dropped but the sun is still with us. The park's most famous waterfall is very pretty. This is the meeting place for families on Sunday lunchtime for a picnic. We land on the banks of the river to read a little but we are chased by a downpour. Once the downpour past, we resume the scooter but weather conditions deteriorate: a fog so dense that we do not see 10 m before us. We stopped all the same to see (or to see) a former abandoned Catholic church. In the mist, this building gives goose bumps. A little further, we visit a temple but we decide to go back because the fog does not allow us to enjoy the scenery. As the descent begins, the sky clears and the sun is rediscovered. Back in town, it is already the middle of the afternoon and we have the fangs. We lunched before spending the rest of the afternoon in the famous bookseller of the day before. We finish the books borrowed the day before and exchange them for two others. In the evening, I offer a relaxing moment to the spa (traditional Khmer massage) and a pedicure, all for 9 €! I meet Thomas and we go to dinner around 10pm. The evening is pleasant and we go to bed to spend our last night on Kampot.



 
 
 

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great things never came from comfort zones

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