Hong Kong (suite) J+326/327
- Barbara & Thomas
- 24 août 2017
- 6 min de lecture
23 août, on nous avait prévenus, le bruit du vent fait trembler les carreaux des fenêtres et nous réveille : le typhon Hato est passé à seulement quelques dizaines de kilomètres de la ville amenant avec lui des vents violents et des averses. C’est l’alerte maximale, le niveau 10 (sur 10) a été déclenchée et c’est la première fois depuis 10 ans ; on comprend vite pourquoi. Nous sommes restés bien au chaud toute la matinée mais quand nous sommes sortis vers 16h les dégâts étaient considérables : des rues jonchées de déchets, des banderoles publicitaires déchirées, des arbres déracinés ! C’est vraiment très impressionnant mais la vie reprend rapidement son cours. Au fur et à mesure de la soirée, il y avait de plus en plus de monde dans les rues et quelques commerces ont même ouvert leurs portes. Ce n’est qu’à 22h que nous avons entendu les premiers vols de la journée. Plus de 400 vols ont été annulés à cause du typhon. De notre côté, nous sommes allés acheter quelques provisions au supermarché et avons grignoté dans la chambre en regardant quelques films. Ce repos forcé ne nous a pas fait de mal et nous en avons profité pour nous mettre à jour. Nous n’avions pas encore vécu d’évènement « climatique » exceptionnel à part le séisme de Santiago il y a quelques mois, voilà qui est fait !
Le lendemain, les nuages se sont dissipés et le vent s’est calmé. On prend le petit-déjeuner pour repartir sur les chapeaux de roues à la découverte de la ville. Nous commençons par un monastère situé en pleine ville avec son jardin typiquement chinois. Lorsque l’on y rentre, on est tout de suite saisi par la quiétude du lieu, c’est calme et apaisant : un véritable contraste avec le bourdonnement des voitures et des passants… Il s’agit d’un écrin de verdure entouré par des buildings, un peu comme central parc à New York mais en beaucoup plus petit. On y trouve même une pagode copie conforme d’un temple d’or de Kyoto que nous verrons d’ici quelques semaines. Pour atteindre le monastère, il faut emprunter un pont qui enjambe la voie express, c’est vraiment deux mondes qui s’opposent et qui s’entrecroisent ! Les moines chantent, les pèlerins font leurs prières, nous n’avons pas du tout l’impression d’être en plein centre d’une mégalopole. Nous profitons de cette tranquillité pour lire à l’ombre d’un arbre. Après quoi, nous reprenons le métro pour se rendre au téléphérique de Hong-Kong qui offre une vue imprenable lors de sa montée vers le « big buddha ». Nous apercevons également l’aéroport international gigantesque et on se dit que demain matin ce sera notre avion sur la piste de décollage. En attendant, on profite de l’instant et on imprime toutes ces belles images dans nos mémoires. Au sommet, le «big bouddha» s’élève majestueux sur son piédestal. Il faut encore gravir quelques marches pour arriver à ses pieds. Il y a également un monastère où l’on constate de gros dégâts à cause du typhon de la veille. Beaucoup d’arbres sont déracinés, des pots renversés et toute une équipe de nettoyage est à pied d’œuvre pour remettre tout en état et il y a du travail. Nous redescendons par le même chemin et déjeunons en ville car c’est déjà 4h de l’après-midi. Une fois l’estomac plein, nous nous prenons le bus qui monte au Victoria Peak où nous étions déjà allés le premier soir. Je ne voulais pas rester sur la précédente expérience et cette fois-ci je profite pleinement de la vue panoramique et des lumières des buildings qui dansent dans le ciel. Nous redescendons à pieds en se frayant un chemin parmi les nombreux arbres jonchant le chemin. Nous croisons quelques personnes qui affrontent la pente à la montée et reconnaissons leur courage car pour nous c’est d »jà la susu en descendant. Malgré la nuit tombée, la température frôle 30° ! Nous suivons les plus longs escalators du monde qui serpentent dans les ruelles sur les hauteurs de la ville mais seulement pour la montée… Nous atterrissons dans le quartier des bars et Thomas retrouve la nostalgie de ses soirées festives lors de son échange académique. En ce jeudi soir, tous les bars font le plein et nous sommes racolés de toute part. Nous rentrons à l’auberge bien fatigués de cette journée.
August 23, we were warned, the sound of the wind makes the window panes tremble and wakes us up: typhoon Hato passed only a few tens of kilometers from the city bringing with it strong winds and showers. This is the maximum alert, level 10 (out of 10) was triggered and this is the first time in 10 years; We quickly understand why. We stayed warm all morning but when we went out around 4pm the damage was considerable: streets strewn with rubbish, torn advertising banners, trees uprooted! It is really very impressive but life quickly resumes its course. As the evening grew, there were more and more people in the streets and some shops even opened their doors. It was not until 10 pm that we heard the first flights of the day. More than 400 flights were canceled due to the typhoon. On our side, we went to buy some groceries at the supermarket and nibbled into the room watching some movies. This forced rest did not hurt us and we took the opportunity to update ourselves. We had not yet experienced an exceptional "climatic" event apart from the earthquake of Santiago a few months ago, that is done!
The next day, the clouds dissipated and the wind calmed down. We take the breakfast to leave on the hats of wheels to the discovery of the city. We start with a monastery located in the city with its typically Chinese garden. When you enter, you are immediately seized by the tranquility of the place, it is calm and soothing: a real contrast with the buzz of cars and passers-by ... It is a case of greenery surrounded by Of the buildings, a little like central park in New York but in much smaller. There is even a pagoda copy of a temple of gold of Kyoto that we will see in a few weeks. To reach the monastery, you have to take a bridge that spans the expressway, it is really two worlds that are opposed and crisscrossed! The monks sing, the pilgrims do their prayers, we do not feel at all in the middle of a megalopolis. We take advantage of this tranquility to read in the shade of a tree. After that, we take the metro to the Hong Kong cable car, which offers an unobstructed view of the ascent to the big buddha. We also see the gigantic international airport and we think that tomorrow morning it will be our plane on the runway. In the meantime, we take advantage of the moment and we print all these beautiful images in our memories. At the top, the "big Buddha" rises majestically on its pedestal. You have to climb a few steps to get to his feet. There is also a monastery where there is great damage due to the typhoon of yesterday. Many trees are uprooted, pots overturned and a whole cleaning team is on the job to restore everything and there is work. We go down by the same road and have lunch in town because it is already 4h of the afternoon. Once the stomach is full, we take the bus that goes up to Victoria Peak where we have been on the first night. I did not want to stay on the previous experience and this time I take full advantage of the panoramic view and the lights of the buildings dancing in the sky. We go down on foot, making our way among the many trees strewn along the way. We meet some people who face the slope to the ascent and recognize their courage because for us it is already the susu down. Despite the darkness, the temperature is 30 ° C! We follow the longest escalators in the world that wind through the alleys on the heights of the city but only for the ascent ... We land in the bar area and Thomas finds nostalgia for his festive evenings during his academic exchange. On this Thursday night, all the bars fill up and we are all over the place. We returned to the hostel very tired of this day.











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